Sixième semaine du procès (copie)
Newsletter résumant la deuxième semaine du procès (12/12/2022)

Bienvenue dans la septième édition de la newsletter de V-Europe. La newsletter de cette semaine est rédigée par Me Adrien Masset, avocat de nombreuses parties civiles pendant ce procès en tant que membre de l’équipe de défense de V-Europe. Il propose d’abord une description détaillée de l’intervention des islamologues (19 et 23 janvier), avant de donner un récit des évènements de la semaine.

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Témoignage des islamologues, par Me Adrien Masset

La semaine précédente avait vu, le jeudi 19 janvier, l’islamologue Mohamed FAHMI, universitaire travaillant pour la police belge, présenté un exposé très intéressant et éclairant sur l’islam et les dérives qui ont mené à la vague d’attentats contre l’Occident.

Il a, tout d’abord, présenté l’islam en tant que religion monothéiste dont le Dieu Allah guide les humains vers le droit chemin aboutissant au paradis ; des savants de l’islam (des oulémas) ont interprété le Coran et les hadiths (textes relatifs aux actes et paroles du prophète Mahomet) ; certains se sont auto-proclamés oulémas ; certains savants ont créé la charia, un ensemble de règles évolutive de la conduite des musulmans tout en délivrant des avis juridiques (fatwa) sous forme d’injonctions. L’islam se compose d’une majorité de sunnites et d’une minorité de chiites ; le salafisme est un courant rigoriste sunnite.

Il a ensuite expliqué l’implantation de l’islam en Belgique suite à l’arrivée d’une main d’œuvre principalement en provenance du Maroc et de la Turquie ; la présence musulmane est évaluée à 7% de la population. La Belgique a eu à connaître les enjeux liés à la présence de l’islam : enjeux d’intégration, enjeux économiques, politiques (par ex., des manifestations pro Palestiniennes) et les enjeux liés à la prédication. Il est établi que le salafisme va être diffusé en Belgique au départ de l’intervention de l’Arabie Saoudite au pavillon du Cinquantenaire à Bruxelles. 

Les grandes étapes historiques seront : 1979 le conflit en Afghanisation avec la première zone de combat djihadiste + 1989 le départ de plusieurs résidents de Belgique vers l’Afghanistan, ainsi que la question du foulard à l’école publique et du port du voile dans les établissements public + la fatwa de l’ayatollah Khomeiny de la République islamique d’Iran contre Salman Rushdie + les années 80 avec la montée de l’intégrisme musulman, notamment avec les moudjahidines afghans, de même que la première intifada (guerre des pierres contre Israël) + les années 90 avec les quartiers difficiles nommés banlieues en France et l’apparition, dès le milieu des années 90, de réseaux djihadistes en Belgique, avec le GIA (algérien), le GICM (Maroc), tout en observant, d’une part, un nouveau discours musulman s’adressant, en français, aux jeunes en Belgique (ex. : Tarik Ramadan) et, d’autre part, le recours à la technologie de mondialisation au travers de l’islam virtuel manipulé par l’Arabie Saoudite (chaînes satellites et gsm) + 2001 réaction internationale contre les attentats du 11 septembre à New York perpétré par Al Qaida qui a lancé le djihad mondial armé), la Belgique étant concernée d’une part par deux réseaux : celui qui a conduit à l’assassinat du commandant Massoud perpétré par deux auteurs partis de Belgique et la tentative de Nizar Trabelsi contre la base militaire de Kleine Brogel + 2003 les EU envahissent l’Irak + attentats contre l’Occident à Madrid, Londres, …+ épisode des caricatures de Mahomet et la question en Suisse des minarets + 2010 Sarkozy interdit le port du voile intégral et de la burqua, l’AKP progresse en Turquie + années des printemps arabes avec des révolutions populaires comme en Tunisie, Syrie, … et l’apparition en Syrie de groupes armés dans lesquels des recrues belges vont s’engager (foreign terrorist figthers).

L’islamologue FAHMI explicite alors la guerre en Syrie dont les fondements sont à puiser dans l’avènement du parti Baas national-socialiste transformé en dynastie de la famille El Assad par un coup d’Etat dans les années 70 avec un régime autoritaire et brutal ; le fils Bachar, installé au pouvoir, issu de la branche chiite alaouite, favorise cette communauté dans les postes à responsabilité de la Syrie et s’allie certains Etats étrangers par clientélisme ; les conséquences sont très négatives en Syrie avec un exode rural massif et l’arrivée de famines ; le printemps arabe voit la révolution syrienne sévèrement réprimée et l’émergence de l’EI, l’Etat Islamique, qui se revendique du djihadisme armé : la violence armée est sacralisée pour faire triompher l’islam au travers d’un salafisme universel, non pas quiétiste (uniquement religieux), non pas politique (avec des partis ou des groupements comme Sharia4Belgium) mais révolutionnaire ou djihadiste (violence armée sacralisée avec la figure du combattant mourant en martyr pour accéder au paradis ; tout est permis dans le djihad armé).

L’islamologue poursuit par l’analyse de l’Etat Islamique dont le fondateur est Al-Zarqawi qui a combattu aux côtés de Ben Laden en Afghanistan, et dont le premier chef est Al-Baghdadi ; l’EIIL est vaincu en 2009 en Irak par les forces américaines de Bush mais, profitant de l’anarchie issue du printemps arabe, l’EIIL devient l’Etat Islamique qui se proclame califat à Mossoul dès juin 2014. Les territoires de l’EI en Syrie et en Irak sont d’une superficie égale à 6x celle de l’Angleterre et l’EI tire ses revenus essentiels du pétrole. 

En 2015, ce sont les vagues d’attentats en Tunisie et à Paris.

L’islamologue expose ensuite que, dès l’été 2014, la coalition internationale emmenée par le président Obama se livre à une série de bombardements pour combattre l’EI ; la Belgique est associée à cette coalition et c’est cette implication qui a fait ou qui fera partir certains Belges rejoindre l’EI. 

Une nouvelle tendance est apparue en 2011 dans l’engagement de ces combattants : avant 2011, il s’agit de personnes issues de la première génération, arabophones, conscientisés et ayant une bonne connaissance de l’islam, surfant sur la mode Al Qaida, alors qu’à partir de 2011, il s’est agi de personnes issues de la deuxième ou troisième génération, ayant une faible connaissance de l’islam, de l’arabe, une faible conscientisation, surfant sur la mode EI : cette tendance a été constatée auprès de ces combattants, tous pays européens confondus.

La motivation au départ tient à plusieurs facteurs, cumulés ou alternatifs : idéologie (combattants convaincus), déviance (désirs à extérioriser, comme se battre, manipuler des armes, dans le chef de personnes présentant souvent des troubles psychologiques), désorientation (jeunes paumés en recherche), quête de sens (pour se racheter, comme des repentis ou d’anciens détenus), politisation (par une consternation au vu de la situation en Irak), ou encore influence (par effet de solidarité basée sur l’amitié, la famille ou l’amour). L’islamologue note spécialement que les fiches de profil individuel pour Belkaïd et Oussama Atar sont en pleine correspondance avec cette tendance d’une faible connaissance de l’islam.

Il insiste encore sur la précision que l’EI avait prévu un programme d’enseignement religieux (endoctrinement) et militaire ; l’affectation de chaque arrivant était choisie ou attribuée d’office, en fonction des recommandations qui accompagnaient l’arrivant ; le passeport était confisqué. L’EI avait la volonté de se structurer comme un Etat. Les réseaux cryptés, type Telegram, ont été utilisés dès 2015-2016. La capitale était tantôt Raqqa, tantôt Mossoul.

De 2014 à 2016, l’EI a été l’organisation terroriste la plus riche qui soit : ses revenus provenaient de la vente de pétrole à Bachar El-Assad, ainsi que via la Turquie par des réseaux moins chers, de l’exploitation du phosphate, des impôts levés, de la contrebande d’antiquités, du marché des otages, des stocks d’armes abandonnés par les armées nationales. L’argent destiné aux personnes missionnées à l’étranger leur était remis en cash ou via le système hawala. Il est relevé qu’avant 2016, la Turquie était laxiste envers l’EI. Des pilules de Captagon étaient utilisées par l’EI pour les combattants.

La semaine écoulée, par Me Adrien Masset 

L’islamologue FAHMI a poursuivi son exposé le lundi 23 janvier en présentant les revendications de l’EI et ces revendications ont été diffusées dans la salle d’audience. Il a précisé des termes récurrents dans le discours, tels que kouffar (mécréant) et kunya (nom d’emprunt). 

Il précise que pour les djihadistes de l’EI, les victimes des attentats ne méritent aucune considération car elles sont complices de la guerre menée par l’Occident contre l’EI.

La journée du lundi 23 janvier s’est poursuivie par la présentation de l’enquête technique réalisée par les démineurs du SEDEE/DOVOO et s’est achevée par un exposé sur la planque de la rue du Dries à Forest, celle-là où la police a fait irruption en perquisition le 15 mars 2016 : une fusillade est intervenue, des policiers furent blessés, Mohammed BELKAID fut tué par un tir policier (algérien qui est allé en Syrie, notamment avec Krayem), et Salah ABDESLAM et Sofien AYARI ont pris la fuite par une fenêtre (ils furent arrêtés le 18 mars 2016, et condamnés en avril 2018 par le tribunal correctionnel de Bruxelles à une peine d’emprisonnement de 20 ans).

Le mardi 24 janvier voit le début d’audience chahuté par les frères FARISI qui comparaissent non détenus : Ibrahim FARISI, dans un état second fait d’alcool et de médicaments, apostrophe par des mots inintelligibles et le service d’ordre doit intervenir : son conseil, Me CARETTE, fait savoir qu’il n’a plus de mandat pour défendre son client, ce qui oblige la Présidente, après consultation du Bâtonnier des avocats, de le désigner pour assurer d’office cette défense.

Une passe d’armes juridiques s’engage ensuite car la défense des SALAH et AYARI conteste que le dossier des attentats de Bruxelles, dont la période infractionnelle débute le 2 décembre 2015 au jour de la prise en location de l’appartement rue Max Roos, puisse s’intéresser à ce dossier de la fusillade de la rue du Dries puisque leurs deux clients en ont déjà été jugés. La difficulté vient de ce que le jugement de la rue du Dries portait sur des faits de tentatives d’assassinats des policiers dans un contexte terroriste et des faits de port d’armes et non pas sur des faits de participation aux activités d’un groupe terroriste ; il apparaît que ces faits de participation aux activités d’un groupe terroriste ont été disjoints par ordonnance de la chambre du conseil et que le dossier y relatif de la Juge d’instruction Mme PANOU a été remis au parquet fédéral qui ne l’a plus fait évoluer. Il fut acté que la chambre du conseil n’avait donc pas dessaisi la Juge d’instruction chargée de ces faits de participation précis. Assurément, cette question juridique, qui ne concerne que la cour elle-même et non pas le jury, sera débattue lors des plaidoiries : il peut déjà y être objecté que cette difficulté devait être soulevée lors de l’audience préliminaire tenue en septembre de l’année dernière.

Le responsable du SEDEE a détaillé les objets retrouvés rue du Dries pour conclure qu’il n’y avait pas de similitudes entre les inflammateurs retrouvés rue du Dries et ceux utilisés à Zaventem et Maelbeek.

Le chef d’enquête MOITROUX a ensuite mis en exergue les similitudes entre les lieux Dries et Max Roos : méthodes de location, traces papillaires et génétiques de plusieurs intervenants communs, objets retrouvés.

Vint ensuite un long exposé relatif à l’analyse du PC Max Roos : il s’agit d’un PC qui a très rapidement été providentiel pour l’enquête. Le matin même des attentats, des éboueurs vident les poubelles déposées rue Max Roos (appartement d’où sont partis les kamikazes de Zaventem), trouvent deux PC et un gsm, estiment que l’un des deux est cassé et le jettent dans la benne du camion tout en conservant l’autre PC et le gsm ; cet autre PC s’ouvre sans mot de passe, ils y regardent et cliquent sur une vidéo qui comporte des propos djihadistes qu’ils mettent en relation, en matinée, avec le déploiement de forces de police autour de la rue Max Roos (cette planque a été découverte par le témoignage du taximan qui a conduit les kamikazes à Zaventem). Ils remettent le PV et le gsm à la police dès 11h30.

Le FCCU, service de police spécialisé en informatique, a réussi à faire « parler » cet ordinateur en retrouvant aussi les fichiers et audios qui avaient été effacés, pour les derniers, le matin-même à 6h39, et aussi les fichiers cryptés par un logiciel dédié encore utilisé la veille des attentats. Le FCCU a aussi pu identifier les périphériques qui ont été couplés à cet ordinateur, notamment des clés USB.

Ce PC a été utilisé du 14.08.15 au 22.03.16 et, dès lors, aussi durant la période des attentats de Paris du 13.11.15 à l’enquête desquels son analyse a été bien utile.

Pour l’enquête sur Bruxelles, ce PC a permis de retenir deux enregistrements audio à destination d’Abou Ahmed (à savoir Oussama ATAR), des testaments, des revendications, l’identification de diverses cibles potentielles, des documents cryptés et anonymisés et une correspondance entre le PC Max Roos et le PC retrouvé à la rue du Dries.

Les mardi 24 et mercredi 25 janvier ont vu deux audio glaçants écoutés et analysés dans le détail, étant des audios enregistrés sur ce PC, mis sur clé USB et ensuite adressés à Atar à Raqqa via, certainement, des messageries temporaires au départ de cybercafés non identifiés : les noms identifiés dans ces audios supposent de maîtriser les kunyas (noms d’emprunt)

  • Le premier audio date du 13 ou 14 ou 15 mars 2016, est d’une durée de 16 minutes et porte la voix de Najim LAACHRAOUI, un des kamikazes de Zaventem : des précisions techniques sur le TATP sont dissertées ; la préférence pour les attentats est portée sur la France, spécialement pour faire annuler l’Euro 2016 de foot, même s’il y a de « bonnes cibles » en Belgique ; Laachraoui précise à Atar que l’intention n’est pas de taper en Belgique car les photos des frères El Bakraoui seraient alors immédiatement diffusées et, si des frères sont toujours opérationnels en France, il vaut mieux garder la Belgique comme terre de repli car il y a des facilités de logement ; c’est cependant Atar qui doit décider car c’est lui l’émir
  • Le second audio date du 21 mars 2016 (veille des attentats), est d’une durée de 7 minutes et porte la voix de Najim LAACHRAOUI, d’Ibrahim EL BAKRAOUI et d’un troisième : la volonté de frapper le lendemain, à Zaventem (parce qu’un frère a renseigné des vols, tôt le matin, vers les EU, Israël et la Russie) et dans les lignes de métro, est arrêtée (sans pouvoir attendre l’accord de l’émir) pour faire le plus de victimes, car ils n’ont plus de planques (ils précisent aussi que la photo des frères El Bakraoui est dans la presse depuis le 18 mars) et il vaut mieux cela que pourrir dans une cellule ; il semble que Bilal EL MAKHOUKI est le frère désigné pour remettre les armes (déjà emportées ; il a reconnu l’avoir fait le 21 mars sans en donner la destination), et que l’argent restant doit servir pour les frères qui ont déjà travaillé et qu’ils nomment (Nemmouche, Bakkali et l’auteur de l’attentat dans le Thalys) ; il se comprend que Khalid El Bakraoui et Krayem sont dans une autre planque (la rue des Casernes) d’où ils partiront aussi : 5 kamikazes sont évoqués. D’autres audios sont écoutés : revendications, chants de propagande, testaments, lettre à ma mère, … Il s’entend aussi que Laachraoui et I. El Bakraoui ne comprennent pas qu’Abdeslam et Ayari aient pu fuir la rue du Dries en y abandonnant des armes et en n’ayant aucune planque de repli. 

L’audience du jeudi 25 janvier a été toute consacrée à la présentation de l’accusé Ali EL HADDAD ASUFI (conseil Me DE TAYE) qui a été entendu, enquête sur Paris comprise (il y fut condamné à 10 ans de réclusion pour aide logistique), plus de 20 fois. Les caméras de surveillance le désignent faire les courses pour les occupants de la planque de la rue des Casernes louée par son ami Smail FARISI ; y logeait son ami d’école Ibrahim EL BAKRAOUI. Une clé USB TDK a été retrouvée en perquisition sur EL HADDAD ASUFI, et il est acquis qu’elle a été connectée au PC Max Roos le 21 mars à 22h57 : outre qu’elle contient près d’une quinzaine de films porno, elle comprend aussi le testament d’Ibrahim EL BAKRAOUI et la lettre de celui-ci « à ma mère » ; interpellé dès le 24.03 sur sa journée du 21.03, il n’a jamais donné d’explications ; l’enquête démontre qu’il connaît Ibrahim EL BAKRAOUI (il en est l’homme de confiance), Smail FARISI et divers protagonistes.

En présence d’un jury attentif où aucune défection complémentaire n’est à souligner, le procès se poursuivra les semaines du 30 janvier au mercredi 8 février par la présentation des différents accusés, les séances de questions aux témoins commençant le mercredi 8 février après-midi ou le jeudi 9 février. Plus de détails dans la section suivante. Le planning de la semaine prochaine sera publié ce week-end sur la page calendrier du site web.

La semaine à venir

Le programme de la semaine à venir a évolué en raison des retards du procès, ainsi que de l’absence de l’avocat d’Ibrahim Farisi ce lundi 30 janvier. La semaine débutera le lundi 30 janvier par la présentation de Smail Farisi, ainsi que celle d’Ibrahim El Bakraoui. La journée de mardi 31 janvier sera consacrée à Najim Laachraoui et à Khalid El Bakraoui. Mohamed Abrini sera présenté mercredi 1er février. Ibrahim Farisi et Bilal El Makhouki seront présentés jeudi 2 février. Osama Krayem sera lui présenté le lundi suivant, si le programme est respecté. 

Prochains évènements de l'association

V-Europe a lancé un projet appelé “Groupes de rencontre” qui se poursuivra le samedi 11 février 2023.

Retrouver du lien et être ensemble, faire quelque chose avec ce que l’on ressent et y donner du sens, ou même s’entraider dans une atmosphère bienveillante. Voici différents besoins exprimés par certains d’entre vous. L’objectif de notre invitation est de répondre à vos demandes.

Face aux multiples attitudes que le procès nous pousse à avoir : l’intérêt ou l’indifférence, la participation ou non, il est presque impossible de l’évincer de la réalité.

Nous sommes persuadés que la diversité de ce que vous vivez et l’expérience qui vous unit peuvent servir à aller de l’avant car vos ressentis sont précieux. Nous sommes aussi convaincus que nous réunir afin de discuter autour de quelques gourmandises et d’une boisson chaude n’aura qu’un effet positif sur votre moral.

Si vous êtes intéressé(e) de joindre un "Groupes de rencontre", n’hésitez pas à répondre à l’adresse suivante : david.polizzi@v-europe.org ou à communiquer avec les coordinateurs. Ceux-ci animeront le groupe avec Jacques Roisin, un collaborateur riche d’expériences qu’il nous tarde de vous présenter.

L’adresse exacte vous sera communiquée après réponse de votre part mais sachez que cela se déroule à Ottignies dans la maison de V-Europe entre 10h et 12h. Vous êtes les bienvenus dès 09h30 pour prendre le café. En espérant vous voir nombreux !

Soutien et défense

V-Europe fournit un soutien à toute victime de terrorisme qui le demande. Au moins un de nos coordinateurs est présent chaque jour au procès, et porte une veste blanche distinctive avec le logo de V-Europe dans le dos. N’hésitez pas à leur faire remarquer votre présence si vous le souhaitez. Plus d’informations sur nos coordinateurs sur le site web de V-Europe, en appelant ce numéro : +32 10 86 79 98 ou par mail : info@v-europe.org.

Vous souhaitez être défendu lors du procès ? V-Europe a mis en place un collectif d’avocats qui défendent les victimes pendant le procès. Guillaume Lys, Nicolas Estienne, Adrien Masset et Sanne de Clerck joignent leurs forces pour vous défendre pendant ce long procès. Plus d’informations ici ou par mail à l’adresse 22-3@v-europe.org.  

Votre avis nous intéresse !

Vous avez des conseils ou remarques pour améliorer la newsletter ? N’hésitez pas à envoyer un mail à Florian Jehin : florian.jehin@v-europe.org.

Vijfde week van het proces (copie)
Nieuwsbrief (week van de 12/12/2022)